Charte du logement durable
Notes d'analyse, Développement durable, mai, 2004
Le secteur de la construction est le plus important pourvoyeur d’emplois industriels en Europe. En Belgique, il contribue très largement au marché du travail et aux résultats économiques du pays et ses impacts sociaux, sociétaux en environnementaux sont incontestables.
Des engagements sectoriels en matière de développement durable s’inscrivent dans plusieurs contextes et tiennent compte de données qui sont extérieures :
- Une réflexion globale sur le développement durable et la contribution spécifique des entreprises au développement durable telle que développée dans des outils internationaux et européens comme les lignes directrices de l’OCDE à l’attention des multinationales; les engagements des Etats et des pouvoirs publics pris dans le cadre du Sommet de Kyoto, de Rio (développement et environnement ayant débouché notamment sur l’Agenda 21) et de Johannesburg ;
- Une réflexion issue d’outils privés et / ou publics globaux intégrant des préoccupations de l’ordre du développement durable, comme le « Global Compact », les principes du CERES et la Charte des entreprises pour le développement durable des Chambres de Commerce internationales ;
- Une réflexion entamée au niveau européen par la FIEC, en particulier depuis son congrès de Rome en 2002 ;
- Une réflexion déjà menée par des acteurs spécifiques en Belgique : architectes, entreprises, syndicats et associations. La Charte d’engagement en matière de développement durable du secteur de la construction en matière de logement veut être la concrétisation, au niveau du secteur, des préoccupations exprimées dans ces divers outils.
Ce projet émane du souci que portent des pouvoirs publics, des associations et des regroupements divers de promouvoir l’accès à un logement durable à toutes les catégories de la population, y compris les plus défavorisées. Il s’agit d’une démarche de responsabilité sociale de l’entreprise. En d’autres termes, les entreprises et fédérations qui y souscrivent seront conscientes du fait que, ce faisant, elles s’inscrivent dans un processus qui va au-delà de la loi, anticipant éventuellement de nouvelles initiatives législatives en la matière, mais qui est également lié, cela va de soi, au respect de la loi.
Ce document est une base de travail. En effet, comme toute démarche de responsabilité sociale, l’élaboration d’une charte sectorielle est un processus qui repose sur une consultation de long terme des parties prenantes.