L’inégalité s’analyse également parce qu’un certain nombre de compétences indispensables aux emplois non qualifiés à prédominance féminine sont invisibilisées et non reconnues. Ces emplois, aux contours flous, déqualifiés, sont ainsi rendus moins coûteux. À l’opposé, les fonctions à prédominance masculine bénéficient de la reconnaissance d’un véritable métier – définition précise du poste et des diplômes requis (y compris pour les postes peu qualifiés).

Or, pour assurer une équité salariale, la « Cour de Justice de l’Union européenne a défini les lignes directrices principales et des critères objectifs pour évaluer ce qu’il convient de considérer comme un « travail de même valeur » : parcours éducatif, exigences en matière d’expérience professionnelle et de formation, compétences, efforts et responsabilités, travail réalisé et nature des tâches concernées. »*

Au travail ! Avant la prochaine crise qui nous verra à nouveau sur nos balcons applaudir notamment le personnel soignant, juste avant de retourner à notre « business as usual ».  

Et Happy birthday PLS ! 20 ans, c’est un bel âge !

Solidairement vôtres,

Françoise Kemajou, Denis Stokkink

* temps estimé par le Forum économique mondial pour atteindre la parité totale dans le monde. Cf. Rebecca Amsellem, Les Glorieuses, Newsletter 2 novembre 2022.
* Rapport final relatif à l’inclusion sur le marché du travail des femmes en situation vulnérable, Dulbea, PLS, Htag, pour le compte de l’IEFH, non publiée.