Décrochage scolaire et travail étudiant : état des lieux
POUR LA SOLIDARITÉ-PLS propose une troisième Note d’analyse sur le thème du décrochage scolaire et souhaite entamer la réflexion sur une relation possible entre l’activité rémunérée des étudiants et leurs échecs scolaires – thématique encore trop peu appréhendée en Belgique francophone ou en France alors qu’elle est déjà solidement étayée au Canada.
Travailler dans un restaurant, dans un magasin, être livreur, faire du baby-sitting sont autant de jobs exercés souvent par des étudiant-e-s. Les jeunes ne se limitent plus à un job d’été pour payer leurs vacances. Ils travaillent en effet plus fréquemment, même pendant l’année scolaire, et doivent ainsi mener de front une vie d’étudiant et de travailleur.
De nombreuses études s’accordent pour affirmer qu’un-e jeune qui exerce un travail salarié tout en étudiant présente plus de risques de se détourner de sa scolarité. Avant toute chose, « l’intensité du travail » est primordiale : un-e jeune qui travaille pas du tout ou qui travaille trop sera plus exposé-e au risque de décrochage scolaire.
Dans cette Note d’analyse, POUR LA SOLIDARITÉ-PLS revient sur la relation entre job étudiant et décrochage scolaire au Canada et en France et sur les conséquences et les solutions à ce phénomène.