Après une séance plénière introductive, ceux-ci se sont réunis en ateliers thématiques. Résultat ? A la fin de la journée, des pistes de solutions très concrètes ont été proposées aux différentes personnalités politiques qui composaient le panel.
Pourquoi, par exemple, ne pas mettre sur pied une instance qui contrôlerait, chaque année, le niveau de la GRAPA ; la comparerait au seuil de risque de pauvreté européen et l’adapterait automatiquement ?
Ou pourquoi ne pas rendre le droit à la GRAPA automatique, sans démarche proactive de la part du bénéficiaire potentiel ?
Ou encore, pourquoi ne pas recréer des lieux de rencontre naturels – tels les bancs publics – et pourquoi ne pas renforcer les lieux de rencontre fonctionnels existants afin de contrer l’isolement des personnes âgées ?
Pourquoi ne pas privilégier les logements évolutifs, adaptables en fonction des besoins de l’habitant, tout au long de sa vie ?
Toutes les personnalités politiques ont formulé des avis, en séance, sur les différentes propositions des participants.
Un rapport détaillé sera disponible dans les prochaines semaines sur le site de la Fondation Roi Baudouin
Cette conférence s’inscrivait dans le projet européen PROGRESS, coordonné par Pour la Solidarité et intitulé « Campagne d’information et de sensibilisation sur l’inclusion sociale et la protection sociale en Belgique, Roumanie et Bulgarie ». Le projet a pour objectif de sensibiliser le public au rôle que joue l’Union européenne dans la lutte contre la pauvreté grâce à la méthode ouverte de coordination et, en particulier, le Plan d’action national Inclusion sociale.