La note éclaire d’abord quant au contexte dans lequel s’inscrivent les recours abusifs, souvent motivés par les restrictions budgétaires qu’imposent en Europe des dogmes austères. Elle met ensuite en garde contre les prescriptions automatiques de bénévolat, perçu comme un médicament, dont l’administration ne saurait produire d’effets mécaniques, s’agissant notamment de mise à l’emploi. Elle avertit enfin quant aux risques de substitution de l’activité bénévole aux empois salariés, aux conséquences économiques et sociales désastreuses.
POUR LA SOLIDARITÉ préconise ainsi un recours modéré et réfléchi aux activités bénévoles, loin du sens commun, des fantasmes décevants et des propositions démagogues. Considérant toutefois l’insuffisance de nos avertissements, nous appelons également en conclusion à l’élaboration co-constructive des politiques ayant trait au bénévolat, réunissant pouvoirs publics, structures spécialisées et bénévoles.