Les nouvelles technologies au service de l'inclusion sociale ?
Notes d'analyse, Affaires sociales, mars, 2013
Les nouvelles technologies, et particulièrement les nouvelles technologies de l'information et de la communication (TIC), nous sont de plus en plus indispensables dans nos vies personnelles et professionnelles. Pourtant, en Europe, près d'un quart de la population n'a jamais utilisé internet. L'écart entre les personnes qui ont accès aux TIC, qui savent les utiliser, et les autres est défini comme la fracture numérique. Cette fracture « technologique » est généralement le résultat d'une fracture sociale. Mais le fossé ne s'observe pas uniquement au niveau des TIC, il s'observe aussi dans l'accès et la maitrise des technologies en général. Comment définit-on la fracture numérique ?
L'accès à internet constitue-t-il la seule fracture dont peuvent souffrir les gens ? Comment l'Europe a-t-elle tenté de répondre à cet enjeu de société ? Les technologies sont-elles créatrices de liens ? Voici quelques unes des questions que soulève ce Working Paper.
Ce travail s'inscrit plus largement dans le cadre d'une étude en cours de réalisation, s'intéressant à l'apport des nouvelles technologies en termes d'inclusion sociale et notamment dans le secteur des services de proximité (services à la personne). Cette étude portera sur une comparaison des bonnes pratiques dans ce domaine à l'échelle européenne qui permettront à Pour La Solidarité de formuler des recommandations à l'intention des différentes parties prenantes (pouvoir public, secteur des services à la personne, entreprise de domotique etc.).
Le 18 avril 2012 se teindront les Rencontres wallonnes de l'internet citoyen. Ce forum mettra l'accent sur les innovations sociales et sur l'inclusion grâce aux nouvelles technologies. Pour La Solidarité participera à ces rencontres, et plus particulièrement à la table ronde services de proximité et TIC. L'introduction des nouvelles technologies dans le secteur des services de proximité vise à la fois à favoriser l'inclusion des usagers, à accroitre le bien-être et l'autonomie de la personne et dans le même temps à professionnaliser le secteur. Le mariage entre service de proximité et nouvelles technologies peut donc être bénéfique tant à l'usager qu'aux professionnels du secteur. Mais les technologies peuvent-elles remplacer le contact humain ?