Ce nouveau train de mesures vise à modifier nos modes de consommation en maintenant la durée de vie des produits et ressources, en luttant contre le gaspillage alimentaire et en évitant au mieux la création de déchets. L’Office de statistique de l’UE vient également de lancer une nouvelle page consacrée à l’économie circulaire, qui présente l’ensemble des indicateurs du cadre de suivi, des outils de visualisation et une base de données européenne en la matière.
Si les institutions se positionnent davantage en faveur de nouveaux modèles économiques, des initiatives citoyennes relatives à ce modèle sont présentes sur le territoire européen depuis déjà bien longtemps.
En effet, ce concept récent fait écho à un modèle ancien : depuis 1949, l’activité historique d’Emmaüs est basée sur la collecte et la réutilisation de produits, conjuguant les exigences sociales, économiques et environnementales du développement durable, bien avant le concept d’économie circulaire. « Nous avons trente ans d’avance », déclare Anémone Bérès de la Fédération Envie.
Ces structures de l’Économie sociale et solidaire (ESS) se posent en précurseurs des principes de l’économie circulaire, conjuguant ancrages territoriaux et coopération entre les acteurs. La transition du modèle économique s’opère également auprès des citoyen.ne.s, qui transforment progressivement leurs modes de vie en faveur d’une consommation de biens et de services plus durable, locale et solidaire. Il s’agit dès lors de soutenir les initiatives porteuses d’innovations sociales et économiques, afin d’accélérer la transition vers une économie circulaire !
Solidairement vôtres,
Mathilde Mosse et Denis Stokkink