Comment aujourd’hui l’Europe peut-elle accepter une telle subjectivité quant à l’application de droits pour lesquels elle s’est battue ? Comment l’Europe peut-elle fermer les yeux sur des faits similaires à ceux contre lesquels elle s’est érigée, en conséquence desquels les fondements-mêmes de l’Union européenne ont été pensés ?
Alors que la montée des extrémismes et du populisme se fait de plus en plus dangereuse — comme en témoigne la situation en Pologne — en Belgique, en France et ailleurs, ce sont les voix de la société civile qui s’élèvent pour défendre les droits fondamentaux des réfugié-e-s et des sans-papiers.
Ce sont des milliers de personnes qui descendent dans la rue pour exiger une politique d’immigration différente et plus juste. Ce sont aussi les associations, les ONG et les citoyen-ne-s qui crient leur indignation quand une chaîne de télévision diffuse la vidéo d’une vente aux enchères d’êtres humains.
Mais que font l’Europe et les décideurs politiques ? Certes, le Socle européen des droits sociaux a été adopté lors du Sommet européen de Göteborg du 17 novembre dernier, mais est-ce suffisant ? POUR LA SOLIDARITÉ – PLS s’interroge dans une Note d’analyseà ce sujet.
« Unie dans la diversité » est le slogan de l’Union européenne. Mais certain-e-s semblent être trop différent-e-s pour faire partie de cette diversité européenne. Équivoques et aléatoires, les droits fondamentaux ne sont aujourd’hui certainement pas universels.
PLS le rappelle : ceux qui viennent trouver refuge en Europe ne représentent pas un danger, ils sont en danger !!!
Solidairement vôtres,
Marie Schuller et Denis Stokkink