Les Social Impact Bonds permettent à des investisseurs privés de faire « fructifier » leur argent au bénéfice d’un projet social porté par un prestataire de services à but non lucratif, avec un retour sur investissements si les résultats sont à la hauteur. Les SIB font intervenir quatre partenaires : le pouvoir public, un organisme intermédiaire, des investisseurs privés et le prestataire de services.
Pour certains, cet outil constitue une menace. Il pourrait entraîner une financiarisation du social. Pour d’autres, les SIB constituent une opportunité à une époque où les fonds publics se font rares. Ils permettraient notamment de tester l’efficacité de projets sociaux innovants qui sans cela n’auraient jamais trouvé les fonds nécessaires pour se lancer. Denis Stokkink, président POUR LA SOLIDARITÉ – PLS, a été consulté à ce sujet par Alter Échos.